F.A.Q.
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L’ostéopathie est une thérapie manuelle globale, fondée sur l’idée que le corps possède en lui-même la capacité de se réguler et de se guérir. Par un toucher précis et à l’écoute, l’ostéopathe cherche à identifier les zones de restriction ou de blocage qui empêchent le bon fonctionnement du corps, et à les libérer en douceur.
Née au 19e siècle sous l’impulsion du Dr Andrew Taylor Still, l’ostéopathie repose sur une philosophie simple : en restaurant la mobilité des tissus, la santé peut revenir sans avoir à forcer ou à intervenir de façon invasive.
Chaque séance est unique. L’ostéopathe adapte ses techniques en fonction des besoins spécifiques de la personne : parfois plus structurelles (mouvements visibles), parfois plus subtiles et profondes (approche biodynamique). Dans tous les cas, c’est le corps du patient qui guide le geste, selon ses propres limites et capacités du moment.
Loin d’être une simple manipulation mécanique, l’ostéopathie est un dialogue entre les mains du praticien et les tissus du patient. Ce dialogue permet de ressentir, comprendre, et accompagner les zones du corps vers plus de fluidité, de cohérence et de vitalité.
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Il n’existe pas une seule manière de pratiquer l’ostéopathie. En réalité, chaque ostéopathe développe sa propre sensibilité, sa propre lecture du corps, et sa propre façon de soutenir le retour à l’équilibre. C’est ce qui fait toute la richesse de cette approche : entre rigueur technique et écoute intuitive, il y a un large éventail de pratiques — complémentaires plus que contradictoires.
L’approche biomécanique
C’est celle qu’on associe le plus souvent à l’image classique de l’ostéopathe. Elle s’appuie sur des techniques structurées, parfois visibles ou audibles (mobilisations, manipulations, ajustements), dans une logique rationnelle et efficace. Elle est particulièrement utile pour les douleurs musculo-squelettiques, les tensions localisées ou les besoins posturaux. C’est cette approche que j’utilise dans mes séances d’ostéopathie générale.
L’approche biodynamique ou bioénergétique
Ici, le toucher devient plus subtil, plus à l’écoute des mouvements internes du corps. L’ostéopathe n’impose pas : il soutient, accompagne, propose une direction. Cette approche est souvent indiquée pour les douleurs chroniques, les blocages profonds ou les tensions qui ne répondent pas aux interventions classiques. Elle permet au corps de libérer ce qu’il est prêt à laisser aller, à son propre rythme.
Le travail sur le système nerveux
Une troisième approche, que j’ai intégrée à ma pratique au fil des années, s’adresse aux personnes vivant avec du stress chronique, de l’hypersensibilité ou un état de surcharge nerveuse. Ces manifestations sont souvent les signes d’un système nerveux resté en mode protection. J’utilise alors des techniques douces, inspirées de l’ostéopathie crânienne, pour soutenir un retour progressif vers un état de sécurité intérieure et de régulation.
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Avec les années, j’ai compris que ce qui fait vraiment la différence dans une séance, ce n’est pas seulement la technique utilisée, mais la qualité de la relation entre le patient et le thérapeute.
Mon approche est calme, douce et respectueuse du rythme de chacun. J’accorde beaucoup d’importance à l’écoute — du corps bien sûr, mais aussi de la personne dans son ensemble. Quand une personne se sent en confiance, détendue et accueillie, le corps répond mieux, les tensions se relâchent plus facilement, et le processus de rééquilibrage s’active naturellement.
J’utilise des techniques adaptées à chaque situation : parfois plus structurées, parfois plus subtiles. Mon objectif est toujours le même : aider le corps à retrouver sa mobilité, sa cohérence et son confort, sans forcer.
Chaque rencontre est unique. Il ne s’agit pas d’appliquer un protocole, mais de m’adapter à ce que je ressens sous mes mains et à ce que vous vivez, ici et maintenant.
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Les ostéopathes membres de L’AONB ont reçu une formation d’au minimum 4200 heures. C’est en général une formation d’environ 6 ans qui porte principalement sur la physiologie, l’anatomie et la pathologie du corps humains, de toutes les techniques pour redonner la santé aux différentes structures ainsi que de nombreuses journées de clinique supervisé.
J’ai fait mes études au Collèges d’études Ostéopathiques de Montréal au programme à temps plein. -
L'ostéopathie est une approche holistique qui considère l'individu dans sa totalité. L'ostéopathe est un enquêteur qui cherche les réponses aux symptômes du patient en ayant une vision globale de la santé. C'est en posant des questions et grâce à son toucher qu'il établit des liens entre l'histoire et la condition du client.
L'ostéopathe est attentif à la réalité du client : son mode de vie, ses émotions, ses habitudes, ses accidents et ses opérations, afin de comprendre ce qui a conduit le client à sa situation actuelle.
Ce qui distingue principalement l'ostéopathie des autres approches, c'est avant tout l'écoute, tant dans ce qui est verbalisé que dans la compréhension du langage corporel de ses clients. Cela se manifeste à travers une communication unique et personnalisée.
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L’ostéopathie s’adresse à un large éventail de troubles fonctionnels. Bien qu’elle ne remplace pas un suivi médical, elle peut jouer un rôle complémentaire important pour soulager les douleurs, améliorer la mobilité et soutenir le bon fonctionnement de l’organisme.
Sur le plan musculo-squelettique, elle est souvent indiquée pour les maux de dos, les douleurs au cou et aux épaules, les tensions musculaires, les douleurs articulaires (comme l’arthrose ou l’arthrite), ainsi que pour les entorses, tendinites ou inconforts liés à une mauvaise posture ou à des efforts physiques répétés.
Certaines techniques ostéopathiques peuvent également être efficaces pour atténuer les maux de tête, les migraines et certaines douleurs nerveuses légères, en particulier lorsque celles-ci sont liées à des tensions crâniennes ou cervicales.
L’ostéopathie peut aussi contribuer à améliorer certains troubles digestifs fonctionnels, comme les ballonnements, la constipation ou les sensations d’inconfort abdominal. En travaillant sur la mobilité des structures viscérales et leur environnement, elle soutient le bon fonctionnement du système digestif.
Du côté du système respiratoire, elle peut aider à retrouver une respiration plus fluide en favorisant la mobilité de la cage thoracique et du diaphragme. Cela peut être utile, par exemple, lors de la récupération après une infection ou chez les personnes présentant des tensions thoraciques.
Enfin, l’ostéopathie peut accompagner la gestion du stress et de la fatigue. En relâchant les tensions accumulées et en soutenant la régulation du système nerveux, elle favorise un état de détente propice au repos, à la récupération et à un meilleur équilibre général.
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Une séance d’ostéopathie dure environ 60 minutes, en moyenne. Ce n’est pas un temps fixe. L’ostéopathe travaille généralement avec des ‘’projets’’, c’est-à-dire qu’il se donne l’objectif de corriger certaines structures et parfois il pourra arrêter un peu avant s’il estime qu’il n’a pas le temps de commencer à travailler une nouvelle zone, alors qu’il peut étirer une séance si le travail en cours nécessite un peu plus de temps.
Un questionnaire initial ou de suivi sera d’abord effectué avant de passer à l’étape d’évaluation des structures du corps. Finalement, l’ostéopathe terminera en donnant ses recommandations sur les exercices ou les éléments à travailler pour les prochaines
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Il n’existe pas de nombre de séances fixe en ostéopathie. La durée du suivi dépend de plusieurs facteurs, dont la nature du problème, le temps depuis lequel il est installé, s’il s’agit d’une douleur aiguë ou chronique, ainsi que des objectifs de la personne.
De façon générale, on recommande souvent un minimum de trois rencontres, espacées d’environ deux semaines. Ce rythme permet d’observer l’évolution des symptômes, d’évaluer l’impact des soins, et d’ajuster le suivi au besoin.
Pour les douleurs chroniques, il est réaliste de s’attendre à un suivi d’environ cinq séances, parfois davantage. L’approche est progressive, respectueuse du rythme du corps, et vise des résultats durables. Tant que la condition continue de s’améliorer et que la personne en ressent les bienfaits, les soins peuvent se poursuivre à un rythme adapté.
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La réponse à cette question dépend de votre assureur. Vous pouvez vérifier votre couverture avant de venir à votre rendez-vous. Un reçu sera émis, et vous serez responsable d’envoyer le reçu à votre assurance pour obtenir votre remboursement.
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Alors que certains ostéopathes préfèrent travailler avec leurs clients en sous-vêtements, je ne demande que de porter des vêtements avec un certain niveau d’élasticité pour favoriser les mouvements au besoin.
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Il n’y a pas de règle ou d’attente face à ça! C’est possible qu’on discute tout le long de la séance ou qu’on garde le silence. Si vous avez des questions sur quoi que ce soit, n’hésitez pas à les poser!
Si jamais mes techniques palpatoire vous crée un inconfort, vous pouvez m’en faire part, surtout si c’est douloureux ou insupportable!
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Non. L’ostéopathe n’est pas un médecin et n’a pas le droit de poser un diagnostic médical au sens légal du terme. Son rôle est d’évaluer les pertes de mobilité ou les déséquilibres fonctionnels dans le corps, et d’intervenir de façon manuelle pour soutenir le retour à un meilleur équilibre.
Si une condition dépasse le cadre de l’ostéopathie ou soulève un doute, il est de la responsabilité de l’ostéopathe de vous référer vers un professionnel de santé compétent, comme un médecin ou un autre spécialiste. L’ostéopathie peut alors être utilisée en complément, lorsque cela est approprié.
L’objectif est toujours de travailler dans un cadre sécuritaire, respectueux et en collaboration avec le reste du système de santé.